Déconnexion de l’osmose féminine-masculine
Lorsque la porteuse de Lumière à insuffler la vie, elle a été fertilisée par l’onde masculine. L’Amour et la Conscience sont les deux parties d’une même pièce, d’un tout unique, indissociable et inaltérable.
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Lorsque des réalisations ont été conçues au niveau génétique « hors » de l’unité, elles ne portent ni l’empreinte dite « masculine » ni « féminine », donc hors Conscience et Amour. Elles sont comme « incolore », dans un absolutisme, c’est leur magnifique particularité qui les a aussi basculées dans l’insubordination. Elles ont, en effet, dans un moment d’égarement, engendré le chaos, elles ont transgressé et ont dicté leurs lois. Elles se sont prises pour des Dieux en développant une supériorité qui a fait régner la domination et la soumission. Débuta l’ère de la division.
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Génétiquement, l’univers en porte encore les traces. Les énergies adamiques qui les ont « précédées » sont, en effet, conçues dans une symbiose de l’unité portant la complémentarité du deux (le tao formé par le yin et le yang qui s’entrelacent). A l’heure actuelle, une grande propension porte aussi, dans leur structure génétique, des résidus de ses transgressions à nettoyer. La singularité de leur conception vient faire écho aux énergies primitives ou préadamiques qui ont engendrées les distorsions. Les énergies adamiques sont donc à la fois le reflet de la création de cet univers mais aussi une façon d’absorber et transmuer le chaos généré pour revenir au point zéro et à la source. Ces énergies portant l’empreinte « féminine » et « masculine » ne définissent pas l’univers, elles reflètent une formation de cet univers. Cette conception vient donc rétablir une harmonie et réhabiliter la création autant dans sa partie « féminine » que « masculine ». Tout cela formant une boucle (comme le cercle du tao avec le yin-yang) spatiotemporelle pour remettre le début à la fin et la fin au début. Le cercle étant un cycle et tout l’univers étant en équilibre. Par ailleurs, chaque énergie nouvellement créée a reçu une mission spécifique de transmutation, elle porte donc à la fois une structure semblable à l’ensemble des énergies adamiques et une singularité dans sa conception (un peu comme l’humanité qui rassemble des humains à la fois identiques à la base et différents (dans la couleur de peau, de taille, etc)).
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La Conscience et l’Amour sont donc à la fois, dans ces âmes angéliques, très présents en leur essence et… en veille. Lorsqu’elles « descendent » dans une matière très dense où la gravité du chaos les polarisent, c’est leur côté séparateur qui est stimulé et qui s’active. L’amour est alors tronqué pour la passion et la conscience par l’ego. Ceci est juste puisque ces énergies viennent épurer et transmuter. Cela s’active d’autant plus que si la matière qui accueille les énergies est elle-même en distorsion, elle va stimuler et attiser les déséquilibres énergétiques.
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De ce fait, les âmes sont alors déconnectées de l’osmose féminine et masculine. Cela vient résonner dans leurs gènes dans l’ignorance de l’Amour et de la Conscience, comme un écho à cette ère « passée ».
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Cette déconnexion se situe à plusieurs niveaux, d’une part en résonnance avec ces énergies primitives transgressives dans un rappel à « l’oubli » de leur création (leur conception dans La Conscience de l’Amour, du « père » et de la « mère » jusqu’à la source même du départ et de la fin de tout) et le rejet autant de l’Amour que de la Conscience. En effet, ces énergies primitives, en cherchant leur « indépendance », ont perçu la source comme un « ennemi ». La transgression a été un acte d’opposition et de rébellion contre la source et aussi contre elles-mêmes (et dans la non conscience de cela). Tout ce qui est lié au masculin a été rejeté, considéré comme inutile mais aussi incisif et péremptoire (surtout quand ces énergies primitives ont été sommées de stopper leurs transgressions). Le masculin a alors été perçu comme l’oppresseur. Cela s’est même transformé en haine farouche et un fort attachement au pouvoir et à la guerre (la contrattaque). Tout ce qui est lié au féminin a été rejeté, considéré comme faible et impuissant donc qui peut être souillé. Cela s’est transformé en dénigrement hostile et une domination qui méprise la vie.
D’autres part, cela vient faire résonnance aux réactionnels de la matière déjà créée face à ces transgressions : un rejet de ces créations qui les ont souillées (positionnement de victime) donc de la porteuse de Lumière qui a mis bas au pêché (elle a alors été perçue comme l’infâme pécheresse) et l’attente du sauveur (qui a été celui qui a stoppé la prolifération transgressive lors de la guerre céleste).
Le féminin est alors amalgamé à la créatrice du mal mais aussi à la victime et le masculin au sauveur ou encore à l’oppresseur.
Et tout cet enchevêtrement se réactive à travers l’âme !
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Cela se joue en bas car c’est là que les résidus sont les plus actifs et où le chaos règne encore. Ces particules génétiques s’activent donc quand elles descendent dans cette densité. Elles s’éveillent pour mettre l’âme en déséquilibre afin qu’elles puissent les réguler, les absorber et les transmuer. Chaque âme qui portent ces déséquilibres est une régulatrice de l’univers.
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En bas, Ce qu’il y a à comprendre c’est que c’est mécanisme de rejet amène les Êtres à reproduire et manifester des distorsions et donc des rôles et simulacres de la femme et de l’homme. Le féminin et le masculin étant méconnus et non déployés, les Êtres s’entre-déchirent. Ils reproduisent les déséquilibres d’un temps révolu dans une incarnation qui n’est « pas prévue » pour cela. Cela les met en troubles.
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Sur Terre, le masculin est en inflammation (en excès), son rôle de protecteur passe dans l’attaque et l’offensive. Il n’est plus le garant de la vie et de toute chose, il bride et entrave. Le féminin est éteint, en déficience, il est contracté, ne créant que de la distorsion. Le masculin enferme le féminin et le féminin attache le masculin. Ils ne se reconnaissent pas et, par ignorance, autant que par les actes malveillants qui les ont formatés dans le rejet et la violence, ils se repoussent. Tout ceci se joue dans les propres corps de l’Être et c’est ainsi que cela se manifeste à l’extérieur d’eux. Les connexions synaptiques entre ces polarités complémentaires sont donc altérées. Sur Terre, cette amplification est à son comble, en écho aux distorsions citées plus haut, l’homme représentant en particulier le masculin, est dans une attitude de domination mais aussi de sauveur, et la femme, figure davantage du féminin, est quant à elle, plutôt dans un comportement de victime et portant le rôle de la pécheresse. En fonction des énergies qui habitent l’humanité, des femmes peuvent avoir des attitudes dites plus masculines (dans la domination et le côté sauveur) et vice-versa. Toutefois, il y a un comportement avec un genre prédominant.
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Dans le même temps ou dans un autre temps (la notion « temps » est particulière sur Terre et ne représente pas l'univers), la séparation féminine-masculine a eu tendance non pas à s’estomper mais à s’amplifier. Les distorsions se sont exacerbées creusant un large fossé entre ces polarités qui sont à la base unifiées.
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La Lumière a alors « ouvert » des gémellités angéliques portant les polarités masculine-féminine. Ce sont comme des phares dans la nuit, elles permettent aux âmes qui naviguent dans le chaos de réveiller l’essence même de leur création. Cela permet donc de contrebalancer avec la séparation et le rejet du féminin et masculin donc de l’Amour et la Conscience. Elles ramènent au tao, à la complétude initiale. La complétude n’est pas dans le rassemblement gémellaire mais dans ce que ces gémellités viennent stimuler dans la structure génétique des Êtres. La séparation et la création gémellaire est à la fois une illusion et une réalité.
L’ombre a appris à se jouer de cela, elle a implanté dans les Êtres une sorte de vide de l’autre, comme si elles étaient incomplètes à leur base. Les Êtres sont alors dans une confusion et tourmentés, il « recherchent » ce qu’ils estiment leur partie manquante à travers les autres et virent à l’obsession de l’amour. Tout cela nourrit l’ombre qui s’en délecte. L’Être est alors en déséquilibre, dans une quête insatiable ou encore dans l’attente et l’espoir de « retrouvailles », il se perd. La gémellité ne concerne pas toutes les énergies créées et ce n’est pas non plus un absolu ni un amour suprême. L’Amour gémellaire est important, il aide à ouvrir le cœur, reconnecte à son essence mais il fait surtout partie d’un vaste chemin énergétique et est loin d’être une fin en soi…
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L’Être qui veut s’harmoniser dans son féminin et masculin a donc, avant tout, à démêler les enchevêtrements qui lui obscurcissent la vue. La femme et l’homme incarnés sont dans des rôles vrillés et contournés du masculin et féminin. Et, ce n’est pas en usant des prérogatives en distorsions que la réharmonisation planétaire peut se faire (« Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé » Albert Einstein).
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L’Être a donc à cesser de s'identifier et se déprogrammer des rôles de l’oppresseur, victime, sauveur, pécheresse et toutes les ramifications associées (putain, gigolo, infirmière, sauveur, mère, père, etc) afin de laisser émerger l’essence du féminin et masculin. L'Être a aussi à stopper l'entretien et la prolifération des peurs et fantasmes se concernant et concernant l'autre dans sa représentation d'homme et de femme. Il a ressentir et faire émerger sa complémentarité en unifiant son couple intérieur. Il a à démystifier les représentations de l'homme, de la femme et aussi du féminin, masculin, du deux comme du un, de la séparation et de l'unité. Il a à se connecter en Conscience à la Terre, au Ciel, la matière et le sans forme afin de diffuser à travers lui la sublimité du plan divin...
Céline (06/18)
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